FAQ
L'ENQUETE EST ANONYME, LEGALE ET UTILE
Va-t-on me ficher si je réponds à cette enquête ? Cette
enquête est-elle vraiment anonyme alors que vous avez mon nom et
mon prénom ?
Il s'agit d'une enquête ANONYME : vous avez été choisi de façon
aléatoire (au hasard) et l'enquêteur a votre nom et votre prénom
sur une feuille de papier pour pouvoir vous contacter. Mais dans
son ordinateur, votre nom n'est pas enregistré, seulement vos
réponses. L'INSEE est garant de l'anonymat : il sera impossible de
savoir quelles réponses vous avez personnellement données.
Quelles précautions prenez-vous pour assurer l'anonymat
des réponses ?
La crédibilité des travaux de l'Insee repose sur un respect très
strict de l'anonymat. Non seulement les fichiers destinés aux
études et aux recherches qui seront issus de l'enquête ne
comporteront pas les noms et prénoms, mais des variables détaillées
susceptibles de renseigner par croisement avec d'autres variables
sur l'identité du répondant en seront absentes pour éviter tout
risque.
Suis-je obligé de répondre ?
NON, vous pouvez refuser. Mais votre situation ne sera alors pas
prise en compte et l'enquête ne représentera pas ou pas bien
l'ensemble de la population. C'est pourquoi il est très important
que vous acceptiez de répondre. Une fois que vous avez accepté de
répondre ; vous pouvez toujours refuser de répondre à certaines
questions particulières si elles vous gênent.
A-t-on vraiment besoin d'une enquête pour lutter contre
les discriminations ?
La lutte contre les discriminations peut prendre différentes formes
: la lutte contre des pratiques discriminatoires individuelles, la
mise en place de politiques incitatives ou correctives. La lutte
contre les pratiques individuelles relève de l'action judiciaire.
La mise en place de politiques doit s'appuyer sur une mesure des
discriminations et de leurs conséquences. C'est là que les
enquêtes, comme l'enquête TeO, peuvent être utiles : par la mise en
évidence de différences dans l'accès aux études, à l'emploi, au
logement ou à d'autres ressources de la vie sociale et par la mise
en évidence des discriminations ressenties. L'enquête TeO doit
permettre de savoir si une variable comme l'origine est en
elle-même facteur de discriminations, une fois pris en compte
d'autres facteurs possibles comme le sexe, le milieu social ou le
niveau d'études.
Je ne suis ni immigré ni enfant d'immigré, pourquoi
m'interrogez-vous ?
L'enquête TeO se veut représentative de l'ensemble de la population
vivant sur le territoire métropolitain. Toute personne vivant en
France métropolitaine et ayant été recensée en 2007 est susceptible
d'être interrogée.
Certaines populations (les immigrés, leurs descendants, les
originaires des DOM, leurs descendants) sont surreprésentées, car
elles sont peu nombreuses : à titre d'exemple, les descendants
d'immigrés Turcs dans Enquête Histoire Familiale représentent moins
de 300 personnes sur 380 000, et les variables collectées dans EHF
ne permettent de travailler sur les parcours scolaires ou sur
l'emploi en détail. Les effectifs de l'enquête TeO permettront de
faire des analyses détaillées et de préciser certains résultats
obtenus. Pour mettre à jour les discriminations, l'enquête TeO
entend mettre à jour les écarts entre groupes : il faut donc que
tous les « groupes » constituant la population de France
métropolitaine soient représentés dans l'enquête, y compris donc
les personnes nées en France de parents français.
Cette enquête est-elle légale ?
OUI, elle est conforme à la loi Informatique et Libertés de 1978.
Elle a été examinée à de nombreuses reprises par le Conseil
National de l'Information Statistique qui l'a jugée utile et lui a
accordé un label de qualité statistique. La CNIL est au courant du
test en cours et attend le bilan, en fonction de vos réponses, pour
donner son accord définitif.